Une Parisienne, amoureuse de sa ville, qui longe les quais de Seine, escalade les ruelles de Montmartre, erre dans le quartier branché du Marais, puis flâne devant les échoppes achalandées du sud de Pigalle.
Kaiel la dévisage avec les yeux du réalisateur de cinéma, observe son comportement, analyse sa démarche. Toujours dans son champ, elle inspire la maison au quotidien.
Son pas pressé, qui fait cliqueter ses talons lorsque les premières lueurs du jour l’appellent au bureau, son allure nonchalante, bercée par les ombres du soir qui la poussent hors des bouches du métropolitain vers les terrasses de café... autant de repères pour la marque qui cherche sans cesse à la sublimer.
Tantôt minimaliste, parfois sophistiquée, toujours élégante, inlassablement décontractée, KAIEL en a fait son Égérie, son moteur, avec en toile de fond Paris, la capitale du style et des romances.
Mais la grisaille de la pollution qui pèse sur la ville l'agresse et la cadence effrénée à laquelle elle enchaîne les rôles la stresse. La beauté de sa peau est menacée. Son bien-être est entaché.
Kaiel ne peut ignorer le danger qui la désarme, ni même les causes qui l'y exposent. C'est ce capital que la maison s'attelle à protéger, cet atout qu'elle s'efforce de préserver, comme l’écrin que le joyau réclame.